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Accueil > Archives > Séminaires des années précédentes > Séminaires 2019-2020 : archives > Séminaire des doctorants de SPHERE 2019–2020

Axe interdisciplinarité en histoire et philosophie des sciences

Séminaire des doctorants de SPHERE 2019–2020

Coordination : Marie Lacomme

Vers l’année en cours et les archives 2018-

PROGRAMME 2019–2020


Les mardis, !! 9h00 – 13h00 !!, en salle Kandinsky, 631B,
bâtiment Condorcet, Université Paris Diderot, 4, rue Elsa Morante, 75013 Paris
plan d’accès

01/10/2019 12/11 10/12 !! report 07/01/2020 04/02 03/03 17/03 31/03 05/05 02/06
Toutes les séances de séminaires et les journées d’étude SPHERE sont suspendues à partir du 15 mars en raison de la situation sanitaire due au Covid-19. Dès que cela sera possible, nous vous tiendrons informés des éventuels reports sur l’année 2020-21. Prenez bien soin de vous, de tous, et à bientôt.
1er octobre 2019
  • Marie Lacomme (Univ. Paris Diderot, SPHERE)
    Qu’est-ce que la philosophie / l’histoire des sciences ?
    Lors de cette séance introductive, plusieurs doctorants et étudiants en histoire ou en philosophie des sciences présenteront leur conception de ces disciplines et les méthodes de travail qu’ils considèrent comme propres à ces domaines.
  • Alexandra Pavlova (TU Wien)
    La philosophie des sciences et les méthodes formelles : la logique, peut-elle être un outil ainsi qu’un objet de la philosophie des sciences ?
    Malgré des aspects sociologiques et historiques tout à fait pertinents, mon intérêt principal se porte sur l’aspect cognitif de la philosophie des sciences. Ainsi, ma première question est la suivante : "Pourquoi et comment justifier ma confiance, devenant parfois foi ou même croyance, dans les sciences ?". La logique semble être l’outil le plus fiable parmi les instruments du raisonnement humain, on pourrait donc poser nos questions concernant la crédibilité de la logique en analysant des systèmes formels différents ; notre thèse étant que les systèmes logiques de base, que nous utilisons dans la philosophie et dans les sciences, contiennent déjà des postulats ontologiques et épistémologiques. On utilisera les méthodes formelles des jeux logiques et l’analyse conceptuelle pour illustrer et aussi critiquer la thèse énoncée ci-dessus.
  • Gautier Depambour (Univ. Paris Diderot, SPHERE)
    Paradoxes en histoire des sciences : le cas du développement de l’optique quantique
    L’apparition d’un champ de recherches en physique ne se limite pas à l’émergence de nouvelles idées théoriques et de nouvelles techniques expérimentales. Dès lors qu’on tient compte des facteurs économiques, sociologiques, institutionnels et politiques, le développement d’une nouvelle discipline peut surprendre par sa non-linéarité et son caractère contre-intuitif. Ces aspérités disparaissent avec le temps, une fois que le domaine de recherches devient paradigme ; mais en tant qu’historien des sciences, il est important de reconstruire cette trajectoire sinueuse pour comprendre comment la science progresse, parfois en défiant la logique. C’est le cas du développement de l’optique quantique des années 1960 aux années 1980 : j’ai en effet identifié dans cette période des paradoxes historiques qui méritent d’être élucidés. Ainsi, dans ma présentation, je dévoilerai ces paradoxes et les pistes que j’envisage pour les résoudre, ce qui sera en même temps l’occasion de vous exposer mon projet de thèse.
  • Solange Haas (Univ. Paris 1, IHPST)
    Titre à venir
    Après avoir étudié la physique et la logique, Solange Haas, doctorante à l’IHPST, écrit une thèse en philosophie de l’écologie. Lors de cette séance, elle présentera sa conception de la philosophie des sciences et les méthodes de travail qu’elle considère comme propres à cette discipline.


12 novembre

  • Edgar Lejeune (Univ. Paris Diderot, SPHERE, et LATTICE)
    "Simple", mais pour qui ? Identifier une valeur comme caractéristique d’une position sociale dans une culture de travail.
    Peut-on repérer la position sociale des acteurs d’une culture de travail à partir de ce que ceux-ci considèrent comme simple ? En recherchant dans une newsletter (1979-1989) articulant histoire médiévale et informatique les occurrences de la famille du mot « simple » (simplicité, simplifier, simplement), il est possible de comprendre l’un des aspects du rapport que les médiévistes entretiennent avec les outils et les techniques informatiques et statistiques, autant qu’avec les mathématiciens et les informaticiens avec lesquels ils travaillent. « Méthodes simples », « outils simples », « données simples », « modèle simples » : avec près d’une occurrence du terme par page pendant les premières années de la revue, ce journal, destiné aux spécialistes d’une technique nouvelle, abonde de référence à la simplicité.
    Mais qui utilisent ces formules ? Ces objets sont-ils vraiment si simples ? Pour les informaticiens et les historiens spécialistes, n’est-ce pas là une intention pédagogique pour attirer les historiens non-spécialistes ? Ou autre chose ? Comment ces usages du mot simple nous renseignent-ils sur les savoirs partagés par cette communauté d’historiens médiévistes ? Finalement en quoi nous permettent-ils de saisir le rapport des historiens aux techniques informatiques dans un contexte plus large ?
    L’objet de cette présentation sera notamment de chercher à comprendre comment la notion de simplicité est relative à une pratique, et partant, comment les savoirs associés à cette pratique transparaissent à travers l’usage de ce terme.


7 janvier 2020

: : Sociologie et HPS

  • Marie Lacomme
    Importer des théories sociologiques en histoire et philosophie des sciences
    Grâce à l’étude de cas présentée par Hauke Riesh dans « Reductionism as an Identity Marker in Popular Science », nous nous demanderons dans quelle mesure importer des concepts et des théories de la sociologie peut éclairer la philosophie des sciences
  • Aurélien Brest (Ingénieur d’étude, Fondation Descartes)
    Réflexions épistémologiques sur les sondages et questionnaires
  • Gautier Depambour (Univ. Paris Diderot, SPHERE)
    Usage des entretiens en histoire et philosophie des sciences


4 février

: : Scientific Selves

  • Nicolas Michel (Univ. Paris Diderot, SPHERE)
    Personae et scientific selves
    Dans cette séance, nous discuterons des concepts de "scientific personae" ou "scientific selves", proposés dans les dernières décennies par, entre autres, Lorraine Daston, Otto Sibum, ou encore Mario Biagioli. Identités culturelles à un stade intermédiaire entre le biographique et l’institutionnel, les "personae" sont à la fois des masques, des façons de se présenter en tant que scientifique au public et à la communauté savante, et des techniques de soi qui participent de la formation de schémas inférentiels, des façons de percevoir, ou encore d’une éthique scientifique.
    Nous lirons des extraits de textes fondateurs pour cette approche de l’histoire des pratiques scientifiques, puis je ferai circuler un article dans lequel je propose une relecture de l’émergence des mathématiques modernes au tournant du 20è siècle à travers le prisme des "scientific selves".


3 mars

: : Les brouillons

Le but de cette séance sera d’aborder les questions suivantes :
– Comment déterminer le statut de « brouillon » d’un texte ?

– Que dire d’une idée écrite sur un brouillon ? Est-elle plus fidèle aux pensées de l’auteur puisqu’il l’a écrite plus spontanément ?
 Est-elle moins fidèle au contraire, puisqu’il ne l’a pas assumé jusqu’à la publier ?
– Quels sont les liens entre brouillons et diagrammes ?

– Quels sont les outils historiographiques et philologiques pour traiter d’un corpus constitué de brouillons ?



17 mars, 9:00–13:00, en salle Gris, 734A [report de la séance du 10/12]

  • Benoît Duchemann ((Univ. de Paris–ED 623, SPHERE)
    Modèles et Comparaison : de la nécessité d’un modèle pour permettre la comparaison à la contingence au modèle de représentation. Le cas particulier du machine learning
    Le concept de comparaison est constitutif d’une mise en relation de deux objets. Il s’agit d’une forme d’enquête épistémique visant à identifier les similitudes et les différences entre deux objets. Plus précisément, il s’agit donc de mettre en relation certains traits spécifiques de chacun des objets considérés. Nous nous efforcerons de montrer que cette « comparaison » nécessite la mise en « traits » des objets à comparer de façon à pouvoir les manipuler dans le cadre de cette enquête en connaissance. La capacité à comparer nécessite donc leur modélisation, à la fois grâce à un système de signes de représentation mais aussi d’un dispositif logique de comparaison des objets réduits à leurs traits significatifs.
    Cette modélisation a donc à la fois le pouvoir de permettre de répondre aux questions particulières que l’on se pose sur deux objets singuliers, mais aussi le pouvoir plus large de permettre la mise en relation et la comparaison de n’importe quel objet décrit par le modèle. La relation de comparaison mise en œuvre au sein de l’ensemble du modèle devient alors un dispositif d’ordonnancement, de catégorisation d’un ensemble d’objets dans le cadre du modèle mis en œuvre pour répondre à une comparaison singulière.
    La question que l’on est alors en droit de se poser concerne la contingence du résultat de la comparaison au modèle choisi pour permettre d’y répondre.
    Un cas particulier de la contingence de la comparaison au modèle peut se rencontrer dans le cadre du machine learning. Dans sa phase d’apprentissage, le machine learning a pour objet de représenter et modéliser les échantillons présents dans un dataset de façon à pouvoir les manipuler dans une enquête de connaissance portant le plus généralement sur leur catégorisation.
    Nous montrerons à la fois de quelle façon le domaine de validité de telles représentations, et donc de tels modèles est local, dans leur contingence en particulier aux choix techniques qui sont faits tout au long du processus d’apprentissage.
  • YANG Liqiong ((Univ. de Paris–ED 623, SPHERE)
    La relation entre l’environnement et la maladie dans les m édecines grecque et chinoise au tournant de notre ère (du Ve siècle avant JC au IIe siècle après JC)
    Ma thèse est divisée en cinq parties. La première partie est une introduction sur les médecines grecque et chinoise antiques et sur l ’étude comparative entre les deux. La seconde partie porte sur la traduction française des chapitres du classique médical chinois sur l’environnement et la maladie. Pour certains chapitres (Suwen 1, 2, 3, 4, 5, 12, 33, 35, 42, 66 ; Lingshu 70, 77) du Classique Interne de l’Empereur Jaune, j’ai émis des commentaires sur la traduction française et écrit des notes pouvant servir à la compréhension de ce travail. Ces notes sont basées sur la version anglaise de Unschuld et les notes ont été écrites avec une perspectives sur l’environnement et la maladie en se référant aux travaux de LONG Bojian, YU Yan, MA Shi, ZHANG Zhicong, ZHANG Jiebing et WU Kun. La troisième partie concerne les travaux parallèles sur l ’Air, Eaux, Lieux, Des Vent, Épidémies I et III, l’Art Médical. Je vais choisir des paragraphes connexes, faire des commentaires sur la traduction chinoise publiée de Corpus Hippocratique à partir de la version de Jouanna. Les notes écrites donnent une perspective sur l’environnement et la maladie en se référer aux travaux de Littré, Kühn et les nouvelles recherches sur ce sujet. La quatrième partie porte sur la présentation et l’analyse des points communs et des divergences (compréhension de l’environnement, l’impact de l’environnement sur l’équilibre, le type de la maladie, etc.). La dernière porte sur la conclusion. Cette présentation sera basée sur un exemple détaillé du chapitre 12 du Classique Interne de l’Empereur Jaune · Suwen et sur l ’Air, Eaux et Lieux.


31 mars

: : Programmes et manuels scolaires comme sources

Les programmes et les manuels scolaires constituent un corpus particulièrement dense. Pour les historiens et les philosophes des sciences, cela fait leur richesse mais cela peut aussi rendre leur étude difficile. Ce sont ces enjeux méthodologiques que nous aborderons lors de cette séance



5 mai

  • Edgar Lejeune, Sarah Hijmans
    Réplicabilité
    Comment communiquer a l’écrit une procédure scientifique pour la rendre réplicable par d’autres chercheurs ? Comment les acteurs s’organisent-ils pour partager efficacement ce type de procédures, a partir par exemple, de nouveaux types de textes ? Et quels sont les enjeux épistémologiques qui sous-tendent ces volontés ?


2 juin

  • Sarah Hijmans
    Analogie
    L’analogie entre substances chimique est souvent évoqué par les chimistes du 19e siècle, à la fois comme outil heuristique et dans l’argumentation de preuve, par exemple pour argumenter l’existence de nouveaux éléments. A l’aide de quelques textes de philosophie des sciences, nous nous demanderons comment peut être pensé le rôle de l’analogie dans le raisonnement scientifique. A partir de là nous pourrons réfléchir sur l’articulation entre philosophie et histoire des sciences, pour savoir comment interpréter l’usage d’un concept peu défini dans un contexte historique précis.



INFORMATIONS PRATIQUES

* Bâtiment Condorcet, Université Paris Diderot, 4, rue Elsa Morante, 75013 - Paris ;
plan d’accès.
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Metro : lignes 14 and RER C, arrêt : Bibliothèque François Mitterrand ou ligne 6, arrêt : Quai de la gare. Bus : 62 and 89 (arrêt : Bibliothèque rue Mann), 325 (arrêt : Watt), 64 (arrêt : Tolbiac-Bibliothèque François Mitterrand)

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