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POLLET Charlotte

Professeur de philosophie-Doctorante, REHSEIS-Paris7/ NTNU Taipei

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Cursus

      • 2008. Thèse en co-tutelle à National Taiwan Normal University, département de mathématiques et REHSEIS, dirigée par Karine Chemla et Horng Wann-sheng, financée par le ministère de l’éducation de Taiwan et par la région d’île de France : "Comparaison des pratiques algébriques de la Chine et de l’Inde médiévales".
      • 2007. Chinois intensif, MTC Taiwan.
      • 2004. Didactique de la philosophie pour IBO et Maturité Suisse.
      • 1999. DEA, philosophie-histoire des sciences et techniques : "comparaison des philosophies des nombres pythagoriciennes et indiennes".
      • 1997. Maîtrise de philosophie : "les origines indiennes du système moderne de numération. Controverses sur la datation, le graphisme et les influences".
      • 1996. Licence de philosophie, DUFL de sanskrit et chinois.

Thèmes de recherche

- variété des pratiques et types d’algèbres de l’Inde et de la Chine : modes d’écriture des polynômes et équations, dispositions tabulaires, interactions entre figures géométriques et discours mathématiques.
- éditions et traductions de textes mathématiques en sanskrit et chinois : philosophie des traductions, questions de terminologie des mathématiques et influence des choix des techniques éditoriales sur la lecture des textes mathématiques.


Descriptif rapide de la thèse

Comparaison des pratiques algébriques de la Chine et de l’Inde médiévales.

Ce travail de recherche vise à utiliser la méthode comparative pour montrer l’aspect culturel des mathématiques, les ouvrages publiés en Europe donnant souvent à voir les mathématiques comme le produit de la seule civilisation occidentale. Or ce que recouvrent précisément les textes issus d’autre tradition mérite plus d’attention qu’il en est parfois donné dans ces histoires dites « mondiales ». Ce travail vise à se concentrer sur ces textes en tant qu’exploration de procédures mathématiques générales pour montrer que les traditions mathématiques de l’Asie ont des objectifs stratégiques, des modes de systématisation et des styles de raisonnements différents. Des similitudes entre les pratiques algébriques chinoise et indienne ont aussi été observées, et montrent qu’un pan entier de l’histoire internationale des mathématiques reste encore inexploré. Le contenu de cette thèse prévoit la traduction d’un traité d’algèbre écrit en chinois, yigu yanduan, écrit par Li Ye en 1259, et la comparaison des méthodes algébriques et pratiques qui sous-tendent ce traité avec les méthodes et pratiques d’un traité en Sanskrit un peu plus tardif, le Bijaganitavatamsa de Narayana.


Quelques communications

-  01-2010. Construction and function of Chinese mathematical diagrams : the tiaoduan method and the equations. Workshop on history of sciences. University of Kyoto.

-  07-2009. Construction and transmission of Chinese mathematical diagrams : the case of Yigu yanduan. XXIII International congress of history of science and Technology. Budapest.

- 01-2009. Questions de traductions des problèmes 1 et 8 de Yigu yanduan, SPHere, in « lectures de textes mathématiques ».


Enseignements

- 2001-2006 : philosophie et théorie de la connaissance. Institut le Rosey (Rolle. Suisse)

- 2000-2001 : histoire de l’Inde et de la Chine contemporaines. EDHEC. Lille

- 1997-2001 : histoire des techniques et de l’ingénierie, épistémologie et éthique appliquée aux sciences. Université Catholique de Lille