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Histoire et Philosophie de la Physique 2022 - 2023

PROGRAMME 2022-2023


Le séminaire aura lieu les mercredis de 16h à 18h30, en début de mois, en mode hybride, alternativement à l’IHPST et à SPHERE (voir en bas de page).


14 décembre —IHPST
  • Gauvain Leconte (Académie de Lille, IHPST)
    Faire de la physique dans le laboratoire de l’Univers. Expérimentation en astrophysique et cosmologie
    L’expérimentation galactique c’est de la science-fiction, et l’expérimentation extra-galactique, ce n’est qu’une mauvaise blague » écrivait Ian Hacking dans un article de 1989 visant à montrer que la méthode de l’astronomie n’avait pas changé depuis l’Antiquité et qu’elle était profondément différente de la méthode expérimentale.
    Dans cette présentation, je discute cette thèse en argumentant qu’elle repose sur une conception anthropocentrée de l’expérimentation. En utilisant une définition non-anthropocentrée de la méthode expérimentale comme celle de James Woodward, il est au contraire possible de rendre compte du fait que les astronomes utilisent certains systèmes astrophysiques (par exemple les lentilles gravitationnelles) comme des expériences naturelles pour intervenir sur d’autres phénomènes.
    J’examine ensuite les objections que Woodward a formulées lui-même contre l’idée que l’on puisse étendre sa conception de l’expérimentation à l’Univers tout entier et je montre que ces objections n’empêchent pas de penser qu’il puisse exister des expériences naturelles en cosmologie. J’étudie un cas d’intervention cosmique, le découplage matière-rayonnement, et je montre comment il fut utilisé par les cosmologistes.
  • Marie Gueguen (IPR, Université de Rennes 1)
    Forces et limites de l’analyse de robustesse en cosmologie
    Les simulations jouent un rôle indispensable en cosmologie. Étant donné l’énorme rang dynamique des processus impliqués, depuis les étoiles qui se forment jusqu’aux amas de galaxies et aux filaments cosmiques et leur nature non-linéaire, seules les simulations numériques peuvent nous dire ce que le modèle standard de cosmologie prédit en termes de formations de structure dans l’univers. Les simulations sont donc incontournables pour extraire des prédictions de nos modèles, mais aussi pour suppléer aux observations rares ou non-existantes, ainsi que pour concevoir et interpréter les grandes enquêtes observationnelles. Cette ubiquité des simulations génère une inquiétude : en effet, plusieurs astrophysiciens ont montré que les impactions souffrent toujours d’artefacts numériques que les méthodes traditionnelles de vérification et de validation n’ont pas su détecter, et que ces artefacts affectent de manière significative leur capacité à traquer fidèlement les predictions du modèle physique qu’elles implémentent. Par conséquent, quand les simulations ne parviennent pas à reproduire les observations, ce désaccord n’est ni interprétable, ni exploitable : nous ne savons pas s’il indique que les simulations souffrent d’artefacts ou si le modèle physique doit être rejeté. Pourtant, non seulement cette inquiétude a été ignorée, mais la course a une résolution toujours meilleure a rendu le problème encore plus complexe aujourd’hui. Dans cette présentation, je montrerai pourquoi les méthodes traditionnelles échouent en cosmologie et comment l’analyse de robustesse les a peu à peu remplacées. J’insisterai également sur ce que peut l’analyse de robustesse pour des modèles qui n’ont pas encore atteint un stade prédictif, et tenterai de montrer comment cette méthode peut être détachée du concept de fiabilité pour devenir une méthode exploratoire.


1er février —SPHERE, salle Mondrian, 646A

  • Sven Dupré (Universiteit Utrecht)
    What matters to perspectiva : Art, transparency, and glass.
  • Philippe Hamou (Sorbonne Université)
    L’idée de "géométrie naturelle" dans les théories modernes de la vision. Descartes, Malebranche, Berkeley.


8 mars —IHPST, !! séance reportée !!

  • Friedrich Steinle (Technische Universität Berlin)
    Color in the eighteenth century : Clashes between physics, practice, and mathematics.
  • Marvin Bolt (Technische Universität Berlin)
    Getting rid of colors. Does it work and does it matter ?


22 mars —SPHERE, !! salle Malevitch, 483A !!

  • Alex Blum (MPIWG Berlin)
    Consistency and ontology in quantum field theory.


5 avril —IHPST

  • Jean-François Stoffel (Haute École Louvain-en-Hainaut)
    Aux sources d’un maître-ouvrage, La Théorie physique : son objet, sa structure, les célèbres articles duhémiens de la Revue des questions scientifiques (1892-1896).
  • João Principe (Universidade de Évora)
    Poincaré et Duhem : résonances dans leurs premières réflexions épistémologiques.
Pour participer à distance, merci d’écrire à Organisation avant le mardi 4 avril


10 mai —SPHERE, salle Malevitch (salle 483A) du bâtiment Condorcet de l’université Paris Cité – 4 rue Elsa Morante Paris 75013.

  • Rawad El Skaf (Politecnico Milan) et Patricia Palacios (Universität Salzburg)
    What can we learn (and not learn) from thought experiments in black-hole thermodynamics ?
  • Axel Gelfert (TU Berlin)
    What exploratory modeling can, and cannot, do.
Télécharger le programme


7 juin —IHPST

  • Quentin Rodriguez (Université Clermont-Auvergne)
    Explanation in statistical physics between idealizations and analogies.
  • Martin Niss (Roskilde Universitetscenter)
    Modeling phase transitions 1920–1971




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INFORMATIONS PRATIQUES

  • SPHERE
    Université Paris Cité, salle Mondrian, 646A, bâtiment Condorcet, 4, rue Elsa Morante, 75013 - Paris*. Plan d’accès.
    Calculer votre itinéraire avec le site de la RATP
    Metro : lignes 14 and RER C, arrêt : Bibliothèque François Mitterrand ou ligne 6, arrêt : Quai de la gare. Bus : 62 and 89 (arrêt : Bibliothèque rue Mann), 325 (arrêt : Watt), 64 (arrêt : Tolbiac-Bibliothèque François Mitterrand)
  • IHPST
    Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Maison de la Philosophie - Marin Mersenne, 13 rue du Four, 2e et 3e étages, 75006 Paris