Séminaire commun SPHERE (UMR 7219), Université Paris Diderot et le Centre d’Etude des Mondes Africains (UMR 8171).
Organisation : Guillaume Lachenal (Université Paris Diderot, IUF) & Aïssatou Mbodj-Pouye (CNRS, CEMAF). Contact : Guillaume Lachenal - lachenal@univ-paris-diderot.fr & Aïssatou Mbodj-Pouye - mbodj@free.fr
Presentation.
Vers le programme de l’année en cours. Archives : 2011 – 2012
PROGRAMME 2012 – 2013 : jeudis, 13:00–15:00, salle Person, CEMAf, 9 rue Malher, 75004 Paris.
11 octobre
Guillaume Lachenal (SPHERE, Université Paris Diderot & IUF)
Introduction
Vinh-Kim Nguyen (Collège d’Etudes Mondiales & Université de Montréal)
Archéologie de l’utopie : débris de la modernité abidjanaise au temps du sida
8 novembre
Elizabeth Hull (SOAS)
Paperwork and the contradictions of accountability in a South African hospital
17 janvier 2013
Jean Schmitz (Centre d’Etudes Africaines, IRD-EHESS)
Traces écrites des pratiques médicales : enjeux et pistes de travail
Gabrielle Hecht (University of Michigan, professeure invitée à Sciences Po)
Titre à préciser
7 février
Nicolas Argenti (Brunel University)
Delacroix et la mémoire sociale du massacre de Chio
11 avril
Kavita Sivaramakrishnan (Columbia University)
Mapping an old hazard in a new nation : The plague, disease surveillance and decolonization in India and beyond
Céline Pessis (Centre Alexandre Koyré, EHESS)
Enterrer les tracteurs au Sénégal. Masquer, dénoncer et mobiliser les échecs de la mécanisation agricole
30 mai
Nancy Hunt (University of Michigan)
Debris, Registers, & Reverie : Re-crafting African Medical Histories
20 juin
Stéphane Miescher (University of California)
The Akosombo Dam and the ‘Dream’ of Development in Ghana
Thomas Fouquet (Sedet, Université Paris Diderot)
La ruine des certitudes. Sur quelques aspects du réel et de l’imaginaire dans l’Afrique urbaine
Dans ce contexte, le passé colonial et post-colonial des sciences fait l’objet en Afrique d’investissements affectifs complexes, où s’expriment et se confondent souvenirs du colonialisme, critique du présent néolibéral et nostalgie pour le projet même de développement. Monuments, bâtiments ruinés ou rénovés, archives, vieilles machines et « anciens » témoignent d’un passé où l’Etat et la science projetaient un futur et promouvaient des formes spécifiques d’appartenance, de participation et de citoyenneté. Des stations expérimentales, des « projets-pilote » et des laboratoires actualisent et prolongent, comme des enclaves ou des vestiges, une histoire de collaborations et d’interventions transnationales qui ont façonné des lieux, des communautés et des subjectivités.
Ce séminaire s’intéresse à la manière dont les traces du passé sont commémorées, effacées ou appropriées au sein des institutions scientifiques, des populations et des paysages africains. Il réunit anthropologues et historiens des sciences, autour d’une série de lectures, d’études de cas et d’explorations thématiques sur la présence matérielle et affective du passé des sciences et du développement en Afrique.
Pour en savoir plus : http://mereaf.hypotheses.org/